La difficile relation entre le sport et les missions des sapeurs pompiers

Publié le par Virgil&Maël

           Tout ce sport est a mettre en lien avec l'activité des sapeurs pompiers.
Par exemple, la caserne du sergent GUICHARD a pris départ pour 8 700 interventions en 2007, et 10 500 en 2008. Leur secteur a une superficie de 580 hectares et où résident 160 000 parisiens.
Ces deux derniers chiffres sont comparables à des villes comme Rennes ou Grenoble tout en sachant qu'a Paris l'effectif journalier est divisé par 2, pour deux fois plus d'interventions que dans ces deux villes.

           L'intensité est donc élevée, et pourtant il faut trouver le temps de pratiquer l'activité sportive.
Comme nous l'avons vu, le sport est obligatoire et également poussé, quelque soit le nombre d'intervention de la journée.
Cela parait déraisonnable de penser que des pompiers, qui auront passé la plupart de leur temps dans les véhicules à porter secours aux personnes; devront tout de même se soumettre aux différentes activités sportives.
De plus, les gardes durent de 48h à 72h, il n'est donc pas rare qu'un pompier reste éveillé pendant plus de 48h.

           Tout cela nous amène à dire que la récupération n'est pas marquée comme chez les footballeurs. Les pompiers ont beau accumuler de la fatigue, ils devront tout de même être présent et performant aux différents tests sportifs tels la planche ou la course à pied. L'esprit et la marque "militaire" se fait bien ressentir ici par une grande rigueure.
Cependant nous noterons qu'il y a une évolution positive dans le sport au sens ou il est moins dur qu'auparavant. Nous voulons expliquer par là que les exigences ont été revues à la baisse; et que les pompiers ont le droit de réitérer une épreuve en cas d'échec; c'est notamment le cas pour le test Cooper (les 2 cross pouvant le valider sans passer ce dernier).
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